indiensdamazonie

Art d'Amazonie

Vendredi 26 octobre 2012 à 11:27

Nom : KUNANA





Les cycles de la vie ne sont pas nécessairement célébrer par des rituels collectifs. Seul le Maraké qui marque l’entrée des adolescents dans la classe des adultes réunit plusieurs villages. Ce rituel est la dernière étape d’une série de cérémonies qui se sont échelonnées sur plusieurs mois. Ce rituel termine l’initiation des jeunes garçons auxquels on applique des fourmis et des guêpes sur le corps.
Le maître de la danse débute la cérémonie par un chant prononcé dans une langue rituelle. Les longs couplets rappellent à toute la communauté l’origine des épreuves d’initiation, son déroulement et son importance. 
Les jeunes initiés confectionnent un orok : une coiffe-masque portée durant une journée et une nuit de danse ininterrompue. Ensuite, les jeunes garçons observent une période de purification mentale et corporelle. Ils réduisent leurs rations alimentaires et ingurgitent de grandes quantités de boisons de manioc fermenté (cachiri) destinées à être vomies. Cet état d’affaiblissement provoque chez les novices une amnésie qui à pour but de chasser de leur mémoire le souvenir de leur vie passée.
A présent, les jeunes garçons, fatigués et dans une sorte d’ivresse provoquée non pas par le faible degré d’alcool du cachiri mais par la répétition des vomissements de ce breuvage, offrent leur corps aux supplices des nattes kunana. Ces vanneries, de forme zoomorphe représentant un oiseau, un mammifère ou un poisson, sont confectionnées par les hommes. La structure est couverte de duvet à l’exception d’une lucarne située au centre,  dans laquelle on introduit des fourmis tucandeiras dont les morsures causent une douleur extrêmement vive. Chaque initié est accompagné de son parrain qui le soutient lors de l’application du kunana sur le front, la poitrine, le dos et les membres. Stoïques, les novices doivent supporter les piqûres des insectes. A la fin du rituel, les kunana sont conservés dans la maison de réunion et comme tous les autres ornements portés durant le rituel ne seront plus jamais réutilisés.
Après l’application des fourmis, les garçons sont placés en réclusion. Ils ont les cheveux couper, l’interdiction de sortir, le devoir de jeûner et ne sont autorisés à boire que quelques gouttes. Puis, conduits dans la maison de réunion, ils montrent à tous leur résistance à la tentation en refusant la nourriture qu’on leur présente. Ils sont également obligés de s’abstenir de rire aux grimasses des hommes.
Un homme peut passer dans sa vie plusieurs fois l’épreuve du maraké. C’est en quelque sorte une confirmation et un acte de bravoure.
 
 
 Duvet, coton, fibres végétales


Ethnie : Wayana
Langue : Carib
Population : 304 (Brésil)
900 (Guyane française) ; 884 (Surinam)
http://indiensdamazonie.cowblog.fr/images/akunana.jpg



www.amazonie-indienne.com
sguiraud@club-internet.fr
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Vendredi 26 octobre 2012 à 9:14

Ethnie : PIAROA
Langue : famille saliva
Population : 22800
Localisation: Amazonas - Venezuela
Rio Orinoco - Colombie


Le Warime est la plus importante cérémonie des Piaroa. Elle a toujours lieu à la saison des pluies qui coïncide avec la renaissance de la fertilité, l’abondance et la maturité du palmier bâche. C’est un rite de fertilité au cours duquel les Piaroa attirent sur leur territoire les pécaris et les ancêtres mythiques. Ce rituel requiert la confection d’objets sacrés tels que masques, instruments de musique et vêtements.
Les masques représentent sanglier, singe capucin et Re’yo, l’esprit du malin.
Documentation : Masques des dieux Visages des hommes CNRS Editions – Orinoco Exposition Biarritz





www.amazonie-indienne.com
sguiraud@ckub-internet.frhttp://indiensdamazonie.cowblog.fr/images/apiaroa-copie-1.jpg

Jeudi 25 octobre 2012 à 14:01

 

Nom : SUHUI WAYATAHÜDI
 

Objet confectionné par les hommes et les femmes. On prétend que l’apprentissage de la vannerie permet l’accès au monde cosmologique. Les motifs dessinés sont liés à des êtres de la mythologie Ye’kuana.



Ethnie : Ye'kuana
Langue : Karib
Population : 6523 ( Vénézuéla) ; 471 (Brésil)
Localisation : Vénézuéla; Brésil



www.amazonie-indienne.comhttp://indiensdamazonie.cowblog.fr/images/yakuanavenezuela.jpg
sguiraud@club-internet.fr

Jeudi 25 octobre 2012 à 11:36

 
Nom : AKÀKAKÔ

Les Kayapo se distinguent par le port d’un disque de bois dans la lèvre inférieure.
Quelques jours après sa naissance un garçon a la lèvre est perforée. On y introduit d’abord un fil de coton puis un bâtonnet pour éviter la cicatrisation de l’orifice.
Vers l’âge de dix ans, le jeune garçon, autorisé à intégrer la maison des hommes, reçoit un premier labret cylindrique. Ce n’est qu’à partir de l’âge de se marier que l’ornement labial atteindra sa taille définitive.
Le disque de bois représenterait une seconde boucle permettant symboliquement une meilleure transmission orale du savoir.
Aujourd’hui seuls quelques hommes portent encore le labret.

Bois, teinture végétale de rocou

Etnie :
Kayapo
Langue : Jê
Population : 8638
Localisation : Mato Grosso; Para
Brésil



www.amazonie-indienne.com
sguiraud@club-internet.frhttp://indiensdamazonie.cowblog.fr/images/montageakakako.jpg

Mercredi 24 octobre 2012 à 16:27

Nom : SAMURA EPU

Pagne- keweyu - confectionné par les femmes. Les jupes frontales sont portées lors de cérémonies exceptionnelles.

perles de verrre, coton, bois



Ethnie : Tiriyo 
Langue : Karib
Population : 1464 (Brésil) ; 1900 (Surinam)
Localisation: Amapa - Para - Brésil
Surinamhttp://indiensdamazonie.cowblog.fr/images/atiriyo.jpg

<< Page précédente | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Page suivante >>

Créer un podcast