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Art d'Amazonie

Lundi 29 octobre 2012 à 14:48

Nom : WYTEBYRYTYTY
 
 
Le lancé de noix de tucuma est bien plus qu’un jeu. Les hommes et les femmes s’amusent à propulser sur le sol une bille végétale. Si elle touche une personne cela signifie un futur mariage.
 
Noix de tucuma ; bois, coton
 
Ethnie : WAIMIRI ATROARI
Langue : Karib
Population : 1490http://indiensdamazonie.cowblog.fr/images/waimiri1.jpg
Localisation :  Amazonas – Brésil
 
 
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Samedi 27 octobre 2012 à 15:57

Nom : BAADOJEBA



Cette poupée est utilisée pour l'enseignement des peintures corporelles. Elle permet aux enfants d'identifier les emblèmes des clans et sous-clans.

Calebasse, plumes, pigments végataux, cire



Ethnie : BORORO
Langue : Bororo
Population : 1571
Localisation : Mato Grosso - Brésil





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Samedi 27 octobre 2012 à 15:42

Nom : BARAGARA ATUBORA 



Autrefois, les hommes portaient ce poignard dans les cheveux. Ils pouvaient tuer un adversaire en le plantant dans la nuque. L’ennemi était scalpé. Le scalp était conservé à la ceinture. Ensuite, les cheveux étaient fixés à la coiffe Pariko.
De nos jours, les hommes l'utilisent pour se gratter la tête. Le montage des plumes et la combinaison de couleurs indiquent le clan du propriétairehttp://indiensdamazonie.cowblog.fr/images/Bororo.jpg.


Plumes, os


Ethnie : Bororo
Langue : Bororo
Population : 1571
Localisation : Mato Grosso - Brésil



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Vendredi 26 octobre 2012 à 11:27

Nom : KUNANA





Les cycles de la vie ne sont pas nécessairement célébrer par des rituels collectifs. Seul le Maraké qui marque l’entrée des adolescents dans la classe des adultes réunit plusieurs villages. Ce rituel est la dernière étape d’une série de cérémonies qui se sont échelonnées sur plusieurs mois. Ce rituel termine l’initiation des jeunes garçons auxquels on applique des fourmis et des guêpes sur le corps.
Le maître de la danse débute la cérémonie par un chant prononcé dans une langue rituelle. Les longs couplets rappellent à toute la communauté l’origine des épreuves d’initiation, son déroulement et son importance. 
Les jeunes initiés confectionnent un orok : une coiffe-masque portée durant une journée et une nuit de danse ininterrompue. Ensuite, les jeunes garçons observent une période de purification mentale et corporelle. Ils réduisent leurs rations alimentaires et ingurgitent de grandes quantités de boisons de manioc fermenté (cachiri) destinées à être vomies. Cet état d’affaiblissement provoque chez les novices une amnésie qui à pour but de chasser de leur mémoire le souvenir de leur vie passée.
A présent, les jeunes garçons, fatigués et dans une sorte d’ivresse provoquée non pas par le faible degré d’alcool du cachiri mais par la répétition des vomissements de ce breuvage, offrent leur corps aux supplices des nattes kunana. Ces vanneries, de forme zoomorphe représentant un oiseau, un mammifère ou un poisson, sont confectionnées par les hommes. La structure est couverte de duvet à l’exception d’une lucarne située au centre,  dans laquelle on introduit des fourmis tucandeiras dont les morsures causent une douleur extrêmement vive. Chaque initié est accompagné de son parrain qui le soutient lors de l’application du kunana sur le front, la poitrine, le dos et les membres. Stoïques, les novices doivent supporter les piqûres des insectes. A la fin du rituel, les kunana sont conservés dans la maison de réunion et comme tous les autres ornements portés durant le rituel ne seront plus jamais réutilisés.
Après l’application des fourmis, les garçons sont placés en réclusion. Ils ont les cheveux couper, l’interdiction de sortir, le devoir de jeûner et ne sont autorisés à boire que quelques gouttes. Puis, conduits dans la maison de réunion, ils montrent à tous leur résistance à la tentation en refusant la nourriture qu’on leur présente. Ils sont également obligés de s’abstenir de rire aux grimasses des hommes.
Un homme peut passer dans sa vie plusieurs fois l’épreuve du maraké. C’est en quelque sorte une confirmation et un acte de bravoure.
 
 
 Duvet, coton, fibres végétales


Ethnie : Wayana
Langue : Carib
Population : 304 (Brésil)
900 (Guyane française) ; 884 (Surinam)
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Vendredi 26 octobre 2012 à 9:14

Ethnie : PIAROA
Langue : famille saliva
Population : 22800
Localisation: Amazonas - Venezuela
Rio Orinoco - Colombie


Le Warime est la plus importante cérémonie des Piaroa. Elle a toujours lieu à la saison des pluies qui coïncide avec la renaissance de la fertilité, l’abondance et la maturité du palmier bâche. C’est un rite de fertilité au cours duquel les Piaroa attirent sur leur territoire les pécaris et les ancêtres mythiques. Ce rituel requiert la confection d’objets sacrés tels que masques, instruments de musique et vêtements.
Les masques représentent sanglier, singe capucin et Re’yo, l’esprit du malin.
Documentation : Masques des dieux Visages des hommes CNRS Editions – Orinoco Exposition Biarritz





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